Lucile Dailly, visage de Télé Grenoble

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Le piano dans la peau, le journalisme dans les veines. Avant de partir dans les alpages pour un programme spécial, Lucile Dailly mène avec son équipe de Télé Grenoble les derniers préparatifs de son émission phare Si On Parlait. Cette journaliste de 47 ans occupe depuis la création de la chaîne locale iséroise ce rôle de présentatrice inlassablement proche de ses invités. Son humilité empêchera de le dire, mais c’est elle qui incarne l’image de la chaîne. La jeune Lucile était loin d’imaginer un tel succès, du moins dans les médias.

Petite, une seule passion l’animait, la musique. «Ma vie, c’était le piano», confie-t-elle. Autour de la jeune Grenobloise, une famille de musiciens qui l’ont accompagnée aux portes du conservatoire de musique. Jusqu’à 14 ans, Lucile Dailly s’entraînait sans relâche, mais des aléas de la vie la font bifurquer vers une autre passion.

Le stylo remplace le piano et voilà la musicienne sur le point de réaliser un vieux rêve : devenir journaliste sportif. «À 7 ans, j’ai vu Yannick Noah gagner Roland-Garros et j’étais ébahi par ce moment, avoue la quadragénaire. J’étais très sensible à la dramaturgie du sport.» Conteuse d’histoires, Lucile Dailly n’y «connaissait rien en sport» et l’assume parfaitement. La présentatrice espérait avoir la chance d’assister à un grand événement. Lors de la Coupe du monde de foot en 1998, la jeune pigiste prend de l’expérience bénévolement à travers l’organisation. Un pas de géant pour une rêveuse. La suite se fera du côté de Monaco et RMC où l’Iséroise apprendra énormément de la radio.

Journaliste multifonction

De retour chez elle, Lucile Dailly continue à s’amuser pour faire vivre les matchs de rugby d’une autre manière, plus poétique. Parce que la jeune femme écrit en parallèle de ses études de droit pour le Dauphiné Libéré, journal local, en tant que correspondante. Le sport mais aussi tous les sujets locaux y passent. «Le local restait pour moi un vrai terrain d’expression.» Cela n’a pas changé. Parler de la vie quotidienne, rien de plus satisfaisant et inspirant pour la maman de deux enfants. «Je me souviens de la rencontre d’un vieux monsieur de 90 ans qui nageait tous les jours à la piscine d’Echirolles sans relâche et ce vieil homme m’a beaucoup marqué.»

Et puis en 2005, Télé Grenoble toque à la porte. Michel Garcin, premier rédacteur en chef de la chaîne, lui souffle l’idée de le rejoindre dans l’aventure. Dubitative, Lucile Dailly accepte de faire une première chronique avant de tomber amoureuse de son job. Aujourd’hui, la passion déborde toujours. «Je me régale dans mon émission. Recevoir des artistes, des personnalités mais aussi des personnes lambda, c’est incroyable.» Sur le petit écran, on peut la voir porter différentes casquettes.

«Je tiens à rester JRI (journaliste reporter d’images) pour structurer nos sujets. J’aime encore beaucoup faire des reportages en partant avec la caméra, seule ou accompagnée», glisse l’ancienne patineuse qui retourne de temps en temps à la patinoire filmer les hockeyeurs grenoblois. Un plaisir associé à l’amour d’une région que la journaliste ne quittera pas de sitôt. «Ce n’est pas un confort de rester en Isère, c’est un désir.»

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