« Un corps-à-corps avec la peinture » : le musée de Grenoble accueille pour la première fois les « Bleus » de Miró dans une exposition

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L’exposition « Miró. Un brasier de signes » ouvre ses portes, samedi 20 avril, au musée d’art moderne de Grenoble. Pour l’occasion, le Centre Pompidou a prêté plus de 130 œuvres, issues de ses collections, dont les iconiques « Bleus » qui resteront à Grenoble pendant un an.

Pour la première fois de son histoire, le musée d’art moderne de Grenoble (Isère) va accueillir les Bleus de Joan Miró, dans le cadre de l’exposition « Miró. Un brasier de signes« , consacrée à l’artiste catalan (1893-1983). Du 20 avril au 21 juillet, les visiteurs pourront admirer plus de 130 œuvres issues des collections du Centre Pompidou (Paris).

« Un prêt exceptionnel, se réjouit Aurélie Verdier, conservatrice en chef au musée national d’art moderne Georges Pompidou. Miró est l’un des plus grands artistes du XXe siècle. L’ADN du musée de Grenoble est attaché à l’art moderne depuis extrêmement longtemps. Cette collaboration est très porteuse, très enthousiasmante. »

Installé à Palma de Majorque dès 1954, c’est en 1961 que le peintre s’attelle à son œuvre la plus célèbre : le triptyque des Bleus. Des toiles monumentales, de « presque 3 mètres par 2,50 mètres« , indique Sophie Bernard, conservatrice au musée de Grenoble et commissaire de l’exposition. « Miró disait vouloir dépasser la peinture de chevalet. Ici, on est dans un très très grand format. On est dans l’immensité bleue, dans les monochromes. »

Un bleu inspiré par « la Catalogne natale » de l’artiste. « Le bleu de la mer, du ciel, des immensités qui l’entourent et l’ont fasciné depuis ses débuts. On est dans un univers presque cosmique, poursuit la spécialiste. Ces tableaux représentent une forme d’immensité, de plénitude. Il y a là une dimension onirique, très chère à Miro depuis les années 1920 : il disait que le bleu était la couleur de ses rêves. »

Lorsqu’il réalise ses toiles monochromes, le peintre espagnol a plus de 70 ans. « Il a atteint un moment de réalisation. Il est arrivé à une forme d’accomplissement personnel », avance Sophie Bernard. « C’est quelque chose que l’artiste n’avait pas pu faire avant. Ces trois bleus témoignent d’un corps-à-corps avec la peinture », abonde Aurélie Verdier.

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Les Bleus seront exposés pendant un an au musée d’art moderne de Grenoble.

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