Tournoi des Six-Nations féminin. France – Angleterre : pour les Bleues, c’est le jour du grand défi

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C’est peut-être l’événement fondateur qu’attend le XV de France féminin pour prendre son envol. Ce samedi après-midi (17h45) à Bordeaux, les Bleues vont défier les Anglaises dans un stade Chaban-Delmas qui devrait être plein, avec le Grand Chelem au bout de leur quête. L’enjeu, le cadre avec une affluence record, le pedigree des adversaires, n°1 mondiales : tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette finale du Tournoi des…

C’est peut-être l’événement fondateur qu’attend le XV de France féminin pour prendre son envol. Ce samedi après-midi (17h45) à Bordeaux, les Bleues vont défier les Anglaises dans un stade Chaban-Delmas qui devrait être plein, avec le Grand Chelem au bout de leur quête. L’enjeu, le cadre avec une affluence record, le pedigree des adversaires, n°1 mondiales : tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette finale du Tournoi des Six-Nations 2024 un moment de bascule… si la victoire est au rendez-vous.

Si l’on évoque, pour commencer, cette dimension « historique », c’est que l’on a le sentiment que le rugby reste à la traîne d’autres grands sports dans son ouverture au féminin. A contrario des handballeuses ou des basketteuses, les Bleues du rugby n’ont pas encore connu ces épisodes de communion où l’aventure d’une équipe rencontre le grand public et trouve sa place dans l’imaginaire collectif.

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Meilleure exposition

Peut-être cela tient-il à la faiblesse sportive de cette compétition, plombée par la différence de niveau qui sépare les Anglaises et les Françaises des quatre autres nations. Faute de rivalité, le feuilleton de ce Tournoi est insipide jusqu’à ce qu’arrive le « Crunch ».

Mais il est quand même assez frappant que le rugby français ne se soit pas mobilisé dans son ensemble pour offrir la meilleure exposition possible à cet épilogue, en lui évitant par exemple un télescopage avec les matches de Top 14, comme cela se fait pour le XV de France masculin.

Si l’on regarde le tableau de chasse des Red Roses, le défi peut sembler vertigineux

Cette note polémique évacuée, reste à prendre la mesure du défi qui attend Manae Feleu et ses équipières. Si l’on regarde le tableau de chasse des Red Roses, il peut sembler vertigineux. Depuis leur défaite à Grenoble (18-17) face aux Françaises en 2018, les Anglaises n’ont plus perdu un match du Tournoi. Elles affichent un taux de succès de 95 % depuis six ans et restent sur douze victoires consécutives face aux Bleues.

Voilà pour les chiffres. Si l’on regarde le contenu de leurs performances, leur jeu s’est aussi considérablement enrichi depuis que le Néo-Zélandais John Mitchell en a pris les commandes l’été dernier. Une grosse conquête, une bonne défense et une efficacité redoutable sur les ballons portés : le rugby des Red Roses s’est longtemps limité à une parfaite maîtrise de ces fondamentaux. Désormais le danger est aussi derrière. L’Angleterre a inscrit 38 essais depuis le début de cette édition (19 pour les Françaises), dont 18 pour la triplette constituée par l’arrière Ellie Kildunne (9), et les ailières Abbie Dow (5) et Jessica Breach (4).

Performance majuscule

Si les Anglaises ont écrasé la concurrence, réalisant un festival à Twickenham la semaine passée face aux Irlandaises (88-10), le parcours des filles de Gaëlle Mignot et David Ortiz a été plus saccadé. Elles sont montées en puissance crescendo sans réussir un match plein. À Cardiff, malgré le score sans appel (40-0), elles ont dû beaucoup défendre en raison notamment d’une touche (6 lancers perdus) et d’une discipline défaillantes (3 cartons jaunes).

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« Pendant tout le Tournoi on a grandi match après match et là on a juste envie de voir ce que ça peut donner face à une équipe comme l’Angleterre », a assuré la capitaine Manae Feleu.

L’an passé à Twickenham, les Françaises, balayées en première mi-temps (33-0), étaient revenues sur les talons des Anglaises (38-33). Non, les Red Roses ne sont pas invincibles mais les Bleues devront sortir une performance majuscule pour réussir à les faire enfin tomber. On n’entre pas dans les mémoires au rabais.

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