Gap France : cession ou redressement, le tribunal de commerce de Grenoble va trancher sur l’avenir de l’enseigne de vêtements

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Les salariés de l’enseigne Gap France, propriété de l’homme d’affaires Michel Ohayon et placée en redressement judiciaire début mars, devraient en savoir davantage sur leur avenir, ce jeudi 11 mai. Le tribunal de commerce de Grenoble rendra sa décision sur un redressement ou une cession de la société.

Quatre candidats ont déposé des dossiers de reprise partielle de l’enseigne Gap France, actuellement en redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Grenoble doit statuer sur une éventeulle cession de l’enseigne ou sur son redressement, la décision est attendue ce jeudi 11 mai.

C’est après l’audience du 26 avril sur le devenir de cette filiale de l’empire de l’homme d’affaires Michel Ohayon, que le parquet de Grenoble avait annoncé que le tribunal rendrait ses décisions « tant sur un éventuel redressement que sur une cession » le 11 mai.

Parmi les candidats à la reprise, la société lilloise Spodis, qui exploite en France les enseignes d’articles de sport JD Sports, Size et Footpatrol, « emploie près de 2 500 salariés » et « exploite plus de cent boutiques en France », selon l’offre de reprise consultée par l’AFP.

Spodis indique vouloir reprendre les baux commerciaux de neuf des 20 boutiques de Gap France, ainsi que les salariés correspondants, soit 227 salariés sur environ 350. Parmi les conditions posées par Spodis pour la reprise, celle de faire passer les neuf magasins repris sous ses enseignes, notamment JD Sports et Size.

Cette condition ne fait pas l’unanimité parmi les salariés, assure Brayan Brandao, délégué CFDT. « Dans tous les cas, la marque Gap va disparaître du paysage », déplore-t-il.

Parmi les autres candidats, le groupe Intersport, qui a repris fin avril le groupe Go Sport et ses magasins émanant du même groupe et également dans le cadre d’un redressement judiciaire. Mais son offre est d’un plus petit périmètre, comme celles des autres candidats, la société Triangle International Investissement (actionnaire majoritaire de marques comme Burton ou Habitat) et la chaîne de magasins néerlandaise Hema.

Filiale de la holding Hermione, Brands & People (HPB) du groupe de Michel Ohayon, l’enseigne Gap France a été placée en redressement judiciaire début mars, avec à l’époque un passif de près de 6 millions d’euros.

Il n’a pas été possible à ce stade de savoir si HPB avait présenté un plan de redressement pour Gap France. Fin avril, HPB avait renoncé en dernière minute à conserver Go Sports, faute de partenaire financier.

Acquis en 2021 pour un euro symbolique, Gap France fait partie du groupe Ohayon, en pleine tourmente depuis plusieurs mois : après la liquidation de son enseigne Camaïeu (2 600 salariés) en septembre, sa holding de tête, la Financière immobilière bordelaise (FIB) s’est déclarée en cessation de paiements et 25 magasins Galeries Lafayette ont été mis en procédure de sauvegarde.

La galaxie Ohayon fait en outre l’objet d’une enquête judiciaire pour « escroquerie en bande organisée, blanchiment habituel, banqueroute et abus de bien social », après « plusieurs révélations de faits délictueux » signalés par les commissaires aux comptes de Go Sport.

Avec AFP

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