Patrick Arlettaz (Usap) : « Ce sera chaud bouillant à Grenoble mais ce n’est pas pour nous déplaire »

, Patrick Arlettaz (Usap) : « Ce sera chaud bouillant à Grenoble mais ce n’est pas pour nous déplaire »

Le manager catalan évoque l’état d’esprit de ses troupes avant le match d’accès à Grenoble, samedi soir, le contexte du Stade des Alpes, les caractéristiques du prochain adversaire ou encore sa « der » sur le banc sang et or.

Comment trouvez-vous vos hommes avant ce match décisif ?

Ils sont très déterminés, ils le veulent très fort. On s’était fixé cette échéance dans la tête, on s’y est préparé depuis un moment. Ça ne veut pas pour autant dire qu’elle est facile à aborder. Ce sera un match sous tension, avec de la pression. C’était déjà une performance de ne pas terminer dernier du championnat. Il y a quatre ou cinq matchs perdus pendant la saison qui auraient pu nous permettre d’avoir une fin plus favorable. Mais disons que l’on était destiné à un parcours compliqué. On sait à quel point ce qui nous attend est dur. Grenoble est une très belle équipe : malgré quatre points en moins, elle a fini 2e du Pro D2, ce sera chez eux, dans un stade plein…

Vous aviez prouvé l’an dernier, à Mont-de-Marsan, que c’était possible…

On a l’habitude d’avoir des matchs sous pression mais ce vécu ne garantit pas grand-chose. On a la promesse que ce rendez-vous va être difficile, il faudra que l’on soit à notre meilleur niveau pour l’emporter. Le contexte, nous le connaissons. Vous savez, on y a joué il n’y a pas si longtemps à Grenoble. Peut-être que le FCG n’est pas favori car c’est une équipe de Pro D2 face à une autre de Top 14 mais la différence est très mince entre les deux. Cette saison, nous avons battu énormément d’adversaires qui avaient plus de qualités que nous.

Mathieu Acebes et les Catalans s'étaient imposés à Mont-de-Marsan lors du barrage d'accession la saison dernière.
Mathieu Acebes et les Catalans s’étaient imposés à Mont-de-Marsan lors du barrage d’accession la saison dernière. Icon Sport

Plus que l’an passé, vous allez évoluer dans un « chaudron », avec 20 000 spectateurs, en grande majorité hostiles à vous. À quel point est-ce un obstacle ?

On en parle depuis que l’on sait que c’est Grenoble. Le stade sera plein. Pour en avoir l’habitude à Aimé-Giral, nous savons ce que ça peut créer chez une équipe. Tout le monde a conscience que ce sera chaud bouillant mais ce n’est pas pour nous déplaire. On va chercher à s’en nourrir. Tout le monde ne poussera pas derrière nous mais il faudra prendre les cris d’encouragement comme s’ils étaient en notre faveur (sourire). On sait aussi qu’il y aura beaucoup de Catalans dans les tribunes, on les connaît.

Que vous inspire votre adversaire ?

Nous avons beaucoup travaillé sur cette équipe de Grenoble. C’est une formation très joueuse, qui tente beaucoup de passes après contacts mais qui est aussi rugueuse dans les un contre un. Ils vont chercher à créer des choses, à prendre des initiatives… Le FCG pratique un joli rugby et peut être dangereux dans toutes les zones. C’est différent d’Oyonnax, par exemple, qui est très en place, qui est très rude. Ça ne veut pas dire que Grenoble ne l’est pas, attention. En tout cas, nous avons beaucoup de respect à Grenoble. Il faudra être très concentré.

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Et être patient, comme l’an passé à Mont-de-Marsan ?

Vous savez, la seule clé d’une finale est de se ressembler et d’être à 100 % de ce que l’on peut être. Les équipes qui perdent en finale sont celles qui jouent à l’envers et qui sont mangées par l’enjeu. Il faudra y aller avec le rugby qui nous correspond. Il ne faudra pas être crispé, être moins ambitieux, faire n’importe quoi. Le mieux est de jouer comme on l’a fait toute l’année. Après, si l’on est à 100 % de nos capacités, que l’on joue notre rugby et qu’ils nous battent et bien ce sera le sport.

Vous avez encore du monde à l’infirmerie pour ce match…

Oui, nous avons Sipa (Taumoepeau) et Jero (De La Fuente) indisponibles. Après, on va voir. On a Ali Crossdale qui reprend l’entraînement. Nous allons nous laisser le maximum de temps pour choisir.

Vous rendez-vous compte que ce sont vos derniers jours en tant que manager de l’Usap ?

Sincèrement, et je sais que personne ne va me croire, mais je n’y pense pas du tout. La tension est telle… Après, une fois que ça sera passé, ça me mettra un coup, c’est sûr. Pour l’heure, j’ai même du mal à croire que c’est la der, que jeudi, ce sera mon dernier entraînement au Parc des Sports. Je ne réalise pas. Je suis juste focus sur le match. Mais je vous rassure, je suis au courant que ça touche à sa fin.

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