On savait que la revendication allait tomber. Et c’est arrivé ce mardi, quand le collectif d’artistes et d’activistes « Le Bruit Qui Court » a révélé être à l’origine du canular WECOP. Lundi, des faux panneaux avaient en effet été apposés sur des grilles de chantier à Grenoble, des fausses lettres d’expropriation avaient été envoyées et les réseaux sociaux avaient été inondés d’une fausse annonce sur l’arrivée d’un mystérieux oléoduc WECOP à travers la France.
« Des centaines d’activistes synchronisés dans 6 villes de France et de Belgique (Bruxelles, Paris, Lyon, Grenoble et Marseille) » ont ainsi été mobilisés, explique le communiqué de « Le Bruit Qui Court », qui expose ensuite l’action : « Faire croire au début des travaux pour la construction de WECOP (West European Crude Oil Pipeline), un nouveau projet pétrolier, équivalent du projet EACOP (East Africain Crude Oil Pipeline) de Total Énergies mené en Afrique de l’Est.
Ce projet d’oléoduc chauffé traverse l’Ouganda et la Tanzanie en déplaçant plus de 100 000 personnes et en menaçant des écosystèmes. Cette action inédite de grande ampleur permet aux acteurs concernés par le projet WECOP, ainsi qu’à l’opinion publique, de se rendre compte de la réalité du projet mené en Afrique en imaginant l’impact qu’il aurait en France. Si ce projet n’est pas acceptable en France, pourquoi le serait-il en Ouganda et en Tanzanie ? »
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