L’auditorium Grenoble INP n’avait jamais vu ça. Et pour cause. C’est la première fois qu’IN’Parners organisait ses trophées. Pourquoi ? « Pour favoriser la réussite ! » a expliqué mardi soir son président Vincent Tempelaere, par ailleurs dirigeant d’Eveon et Alpao. Mais au-delà, parce qu’il s’agit aussi de « resserrer les liens entre les entreprises et les labos de recherche. Si les échanges sont plus faciles, cela favorise les possibilités de développer les collaborations, de créer des synergies entre l’Institut et les entreprises et d’agir sur le développement, donc sur la création de valeur. »
Un cercle vertueux
Un cercle vertueux qui prend toute sa signification quand on sait que, comme l’expliquait Pierre Benech, son administrateur général, Grenoble INP-UGA « c’est sept écoles et un institut de management [Ndlr : IAE] au service des étudiants et des industriels. Auxquels s’ajoutent un département de formation professionnelle, des labos de haut niveau, un fablab ». Pour un résultat plutôt enviable : « Nous sommes souvent dans les meilleurs mondiaux, et souvent premier français dans les classements. »
Pour cela, il faut aussi compter avec le service de valorisation comme sur la filiale de transfert vers l’industrie. Et comme si cela ne suffisait pas, la fondation Grenoble INP a lancé 13 chaires dont huit actives depuis sa création.
Poursuivre le développement de l’écosystème
Au-delà d’être « fournisseur officiel » d’environ 60% des ingénieurs de l’écosystème local, ces trophées illustrent la volonté de l’institut de s’appuyer très fortement sur le triptyque « recherche – université – industrie » qui a présidé à sa création il y a 120 ans, avec l’avènement de la houille blanche.
D’ailleurs, la prise de parole de Cyril Menon, directeur général adjoint de Soitec, l’illustre parfaitement : « Soitec est une start-up qui a 31 ans ! Pour moi, c’est un retour aux sources. Je me souviens des cours de cristallographie dans les amphis de Grenoble INP. Pierre était mon professeur. L’esprit était déjà là… ».
Soitec, c’est aujourd’hui 1 Md€ de chiffre d’affaires, 2 000 collaborateurs pour une activité largement consacrée à l’export. « Mais nous sommes restés connectés à l’écosystème et nous voulons continuer à nous développer dans cet écosystème », a expliqué le dirigeant.
Des propos qui suivaient ceux de Mélina Herenger, vice-présidente de Grenoble Alpes Métropole en charge de l’attractivité, de l’innovation, de l’université qui a insisté sur « nos potentiels par la formation ou les liens avec les laboratoires. Ce ne sont pas que des trophées que nous célébrons, mais des liens et notre capacité à faire ensemble que nous renforçons. » Une synthèse largement partagée par tous ceux qui ont participé à cette première.
Pierre Benech, administrateur général de Grenoble INP et Vincent Tempelaere, président d’IN’Partners, expliquent comment et pourquoi sont nés ces trophées.
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