EN BREF – Un Isérois de 36 ans devait comparaître, mercredi 4 octobre 2023, devant le tribunal correctionnel de Grenoble, pour y répondre de violences exercées sur sept de ses ex-compagnes. Un procès finalement renvoyé au 23 mai 2024, au grand désarroi des victimes. Une douzaine de femmes au total accusent cet homme de « violence sur conjoint », mais certaines n’ont pas souhaité porter l’affaire en justice tandis que d’autres ont vu leur plainte classée sans suite.
Leur déception, leur colère et leur désarroi étaient à la hauteur des attentes suscitées par le procès. Sept jeunes femmes, toutes des ex-compagnes du prévenu, espéraient voir enfin cet homme de 36 ans répondre devant le tribunal correctionnel de Grenoble des faits de « violence sur conjoint » dont elles l’accusent. Mais l’audience, prévue initialement mercredi 4 octobre 2023, a finalement été renvoyée au 23 mai 2024.
Le procès d’un Isérois de 36 ans, accusé de violences par douze ex-compagnes – dont sept ont déposé plainte – devait se tenir le 4 octobre 2023 mais a été renvoyé au 23 mai 2024. © Manuel Pavard – Place Gre’net
Un renvoi prononcé par le tribunal à la demande de la défense, l’avocat de l’Isérois n’ayant pas reçu suffisamment tôt les éléments de la procédure. D’où un délai trop court, selon lui, pour préparer sa défense. D’ici le procès, le prévenu devra se soumettre à une expertise psychiatrique. Pas de quoi satisfaire toutefois les victimes, choquées par cette nouvelle date, si lointaine.
« Il aura tout le temps de faire de nouvelles victimes »
« En six mois, il peut se passer plein de choses. Il aura tout le temps de partir en vacances aux Bahamas, en faisant trois nouvelles victimes », s’est exclamée l’une des plaignantes, profondément « indignée », en sortant de la salle d’audience. Avant de lancer : « C’est scandaleux, j’ai vraiment honte de la justice de mon pays ! »
De fait, les victimes du trentenaire ne se limitent pas aux sept jeunes femmes qui devaient témoigner à la barre, mercredi 4 octobre. Au total, ce sont en effet douze de ses ex-compagnes qui accusent cet homme de violences, commises au cours des cinq dernières années, dans le département de l’Isère – notamment à Vizille et aux Deux Alpes. Mais parmi elles, trois n’ont pas déposé plainte tandis que deux ont vu leur plainte faire l’objet d’un classement sans suite.
Des femmes essentiellement trentenaires, rencontrées pour la plupart sur des applications de rencontre, selon Le Dauphiné libéré, qui a pu recueillir leurs témoignages. Toutes décrivent le même schéma, avec des débuts souvent idylliques, rapidement suivis par « la jalousie, les menaces et les coups ». Et l’emprise psychologique qui se mêle à la violence physique. Des faits dont leur ancien compagnon ne répondra donc qu’en mai 2024.
Le prévenu jugé également pour des menaces envers un ancien collaborateur
Outre les sept femmes, une huitième victime se trouvait sur les bancs de la salle d’audience. Un homme en l’occurrence. Jugé pour des violences sur ses ex-compagnes, le prévenu doit en effet comparaître également devant le tribunal correctionnel pour des menaces contre un ancien collaborateur dans sa société de production audiovisuelle. Une procédure qui a été jointe à l’affaire de violences conjugales.
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