
« L’école fait face à un manque de dotations structurel et cette situation dure depuis des années », dénonce Robinson Rossi, étudiant en master 2. À 5 heures du matin, ce lundi, une trentaine d’étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble (Ensag) ont condamné les six entrées de leur bâtiment. Devant les portes de l’établissement, ils ont entassé pêle-mêle des poubelles, des pneus, des barrières métalliques et des palettes en bois.
C’est la première fois qu’un blocage a lieu, mais les étudiants sont mobilisés depuis février pour réclamer davantage de moyens pour l’Ensag. « Nous avions déjà banalisé trois semaines de cours, ces derniers mois », rappelle Robinson Rossi. Cela a entraîné une perte d’heures d’études pour les étudiants mobilisés et, la fin de l’année approchant, ces derniers ont demandé des aménagements pour leurs examens. « Nous avions demandé notamment l’instauration d’un dix améliorable pour les étudiants, précise Robinson Rossi. Mais nos revendications n’ont pas été entendues. » Si le blocage devait être levé ce lundi dans l’après-midi, un nouveau pourrait voir le jour mercredi : « Nous espérons que ces actions pousseront l’école à accepter nos demandes. »
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