Cette place de leader est-elle anecdotique ?
Alexandre Dujeux : « Pas totalement, parce que ça arrive après 17 journées. »
Vous avez eu du mal à entrer dans la rencontre, comment l’expliquez-vous ?
« Je l’explique par la qualité de cet adversaire, qui avait un plan de jeu, avec une organisation très précise. On a eu du mal à trouver des espaces, notamment en début de rencontre. On avait le ballon mais on avait du mal à perforer ce bloc. Et ils se projetaient vite vers l’avant. Quand on a réussi à avoir un jeu plus vertical, on a été plus dangereux. »
Cette efficacité, qu’est-ce qu’elle révèle de votre équipe ?
« C’est difficile à dire. La saison dernière, on encaissait des buts sur les premières occasions, cette saison, c’est en notre faveur. On arrive à être efficace, notamment à domicile. »
« Il y a une équipe qui marche fort et c’est difficile de changer »
Et Loïs Diony n’a pas besoin de grand-chose…
« Il a toujours une faim très très forte de marquer. On sent une intention forte chez ce garçon, qui est un buteur dans l’âme. Il y a parfois des attaquants qui n’ont pas forcément le but en tête tout le temps. Lui l’a, en permanence. C’est ce qui fait aussi qu’il s’arrache pour marquer ce but. »
Avec un peu de réussite, avec cette main…
« Je n’ai pas revu les images. En direct, ce que je vois, c’est un joueur avec une farouche envie de marquer. S’il n’y va qu’à moitié, il n’y a pas but. »
Vous avez aussi pu compter sur Yahia Fofana dans les buts.
« C’est ce que disent les expérimentés : un buteur et un bon gardien, et c’est déjà pas mal. Nous on a ça cette saison. Entre autres. Parce qu’on a aussi d’autres très bons joueurs, et un état d’esprit. On sentait une équipe qui n’avait pas envie d’encaisser de but. »
Vous aviez reconduit le même onze pour la cinquième fois consécutive, et seulement trois jours après le match d’Ajaccio. Comment s’est construite votre réflexion ?
« Jusqu’à hier soir, tard, je me suis posé beaucoup de questions. Ce match n’était pas simple à préparer. Je ne crains pas de scission entre les titulaires et les remplaçants. Il y a une équipe qui marche fort et c’est difficile de changer beaucoup de joueurs quand les titulaires performent et prennent des points. L’idéal serait de changer et de gagner quand même mais ce n’est pas si simple. Mais les garçons entrés en jeu ce soir on fait encore du bon travail. J’encourage ceux qui ne commencent pas à s’accrocher. Pour moi, un joueur qui ne commence pas est tout aussi important qu’un titulaire. »
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