Fabien Gengenbacher (manager de Grenoble, après la défaite en barrage d’accession contre Perpignan 19-33) : « C’est un sentiment partagé, il y a pas mal de fierté. Quand j’ai récupéré le groupe lundi matin avec de la déception et de la colère… Et quand je vois le match qu’on fait ! Je tiens à saluer l’USAP qui a joué au rugby, qui tente des coups. Mais ce soir, il y a de la déception. On y a cru. Je suis revenu au club avec deux objectifs : être champion de France et remonter en Top 14. Il ne nous a pas manqué grand-chose. On a l’effectif le plus jeune de Pro D2. Dans une équipe, le plus important, c’est la confiance. Ce collectif a un bel avenir, les gens sont fiers de voir des gamins de Grenoble jouer, ça fait partie de l’identité du club. »
« Quand on regarde d’où on vient, on était bien parti pour jouer le maintien »
Steeve Blanc-Mappaz, joueur de Grenoble
Perpignan a été très fort sur les fondamentaux, sur les ballons portés. Le constat, c’est qu’on a une équipe qui porte beaucoup le ballon avec pas mal de mouvements, qui se déplace rapidement. En revanche sur les phases statiques, on souffre. Contre Oyonnax et Perpignan, on est tombé sur deux gros packs, il faut être fort sur ces bases-là… »
Patrick Arlettaz (entraîneur de Perpignan) : « Je me sens bien. J’ai le sentiment du devoir accompli, je suis très fier pour l’USAP. J’ai l’impression que tout le monde est motivé pour donner au club ce qu’il mérite. Je suis content pour ces joueurs. Ça fait six matches à élimination directe qu’on fait, et ça fait six victoires. Je suis soulagé, mais le club mérite de rester, je ne suis pas naïf, car on n’a pas toujours ce qu’on mérite. J’ai eu très peur, et il n’y a pas mieux que le bord du terrain pour sentir ce qui se passe.
Mathieu Acebes (joueur de Perpignan) : « On a préparé ce match depuis un moment, on n’aurait pas dû le jouer, on a fait une saison durant laquelle on a perdu trop de points. On ne peut pas se faire peur comme ça. On n’en menait pas large à la pause. Il faut souligner la prestation de haute volée de Grenoble. Cela aurait pu basculer pour eux. On joue à se faire peur, il faut monter de niveau pour ne pas revivre ça.