Nuisances sonores, vitres de voiture brisées, squats… Voilà ce que vivent les habitants et commerçants du quartier de la gare de Grenoble depuis septembre. Compliqué pour eux de vivre avec ce phénomène, à tel point qu’à la fin du mois d’octobre, ils ont mis en ligne sur le site de la ville une pétition intitulée « Mieux vivre et travailler dans le quartier gare ». La situation, d’abord dénoncée par les commerçants, a ensuite été combattue par les riverains qui se sont joints à leurs revendications.
« C’est devenu difficile de vivre dans ce quartier. Cette pétition est un outil supplémentaire pour demander plus d’aide aux autorités« , explique Claire Chartier, gérante de l’hôtel Barbillon situé à 200 mètres de la gare, et co-créatice de la pétition. « Parce que ça fait un moment qu’on met en avant les difficultés dans le quartier, mais faire bouger les choses ça prend du temps ». Claire compte donc sur les habitants, eux aussi touchés par les troubles dans le quartier, pour faire entendre leur voix et trouver des solutions afin de limiter le phénomène.
Une réunion avec des élus de la mairie prévue ce jeudi
Sandrine habite à quelques mètres de la gare et elle a signé la pétition. En septembre, la porte vitrée de l’immeuble dans lequel elle vit avec ses deux enfants, de 16 et 18 ans, a été brisée. Au-delà des dégâts matériels, elle décrit un sentiment d’insécurité. « On entend des gens crier, se battre », raconte-t-elle. « Tout ça, ce n’est pas très rassurant ! Quand je sors, je fais attention à bien pouvoir cacher mon sac sous ma veste par exemple ». Sandrine précise qu’elle n’a jamais été agressée physiquement et que ce manque de sérénité ne se restreint qu’au quartier de la gare à Grenoble.
Pour trouver de nouvelles pistes de réduction des nuisances, une réunion est prévue ce jeudi avec des élus de la mairie, après une première organisée en septembre. Avec le froid, le nombre d’incivilités a baissé nous confient des habitants du quartier, les « marginaux » restant moins longtemps dehors le soir. Mais pour les commerçants, dont Claire Chatrier, patronne de l’hôtel Barbillon, les troubles ont des effets durables sur leur affaire. Par exemple, au restaurant L’Inattendu, la direction a été obligée de fermer la terrasse de l’établissement cet été pour éviter que les clients ne soient trop importunés.
loading
Projet de toilettes publiques et lutte contre la vente d’alcool
La mairie de Grenoble affirme prendre très au sérieux le problème des incivilités dans le quartier de la gare. Après avoir renforcée les rondes de policiers dans le secteur, suite à la première réunion, elle compte aller plus loin et s’atteler au problème de la vente d’alcool. « L’objectif, c’est de libérer les commerces du poids des personnes alcoolisées qui sont liées, très certainement, à des ventes illégales d’alcool par une supérette en dehors des horaires autorisées par la ville de Grenoble », nous explique Olivier Bertrand, adjoint au maire du Secteur 1, qui englobe la gare de Grenoble.
Lors de la réunion de jeudi, la ville compte proposer des projets concrets pour rendre la vie plus facile aux riverains du quartier. L’installation de toilettes publiques autour de la gare sera notamment étudiée.
L’article original a été reconstitué du mieux possible. Pour émettre des remarques sur ce post concernant le sujet « Grenoble en grand » veuillez utiliser les contacts affichés sur notre site. Le site grenoble-giant.org est fait pour créer différents articles autour du thème Grenoble en grand développées sur la toile. grenoble-giant.org vous a reproduit cet article qui débat du sujet « Grenoble en grand ». Il est prévu divers développements autour du sujet « Grenoble en grand » dans peu de temps, on vous incite à visiter notre site plusieurs fois.