La course contre-la-montre pour trouver un logement. Riche de plus de 60 000 étudiants, la ville de Grenoble est animée par sa jeunesse.
Chaque année, des milliers d’étudiants débarquent dans la capitale des Alpes pour se former à leur futur métier.
Clara et Valentin font partie de ces néo-grenoblois. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la recherche d’un appartement est loin d’être un long fleuve tranquille. Témoignages.
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« On a trouvé après de longues galères »
Du haut de ses 23 ans, Clara débarque à Grenoble pour sa dernière année en école d’ingénieur.
Thierry Van de Velde, son papa, ne cache pas les nombreuses difficultés rencontrées pour trouver un appartement : « On est de Lille. Il est par conséquent très difficile de réaliser des recherches à distance ».
Les 800 kilomètres qui séparent la capitale des Alpes et la capitale du Nord sont venus complexifier les recherches, déjà difficiles en temps normal.
« Les agences immobilières sont débordées et ils ne vous rappellent que quand ils ont le temps… ou jamais », soupire le père de 55 ans.
Les recherches sur Facebook et sur Leboncoin se sont soldées par des arnaques ou des échecs. La famille Van de Velde a donc pris la route en direction de l’Isère.
La solution ? Aller à Grenoble
Thierry et Clara se sont donc rendus à Grenoble durant cinq jours. Des frais supplémentaires pour la famille qui a dû louer un appart hôtel.
La délivrance est venue le dimanche 27 août, soit quelques jours avant la rentrée de l’étudiante. « On a passé une semaine non-stop sur les ordinateurs pour trouver un appart », témoigne Thierry à actu Grenoble.
Un soulagement qui a un coût puisque le 41 m² au centre-ville de Clara a un loyer de 820 euros, une somme bien supérieure au budget initial.
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Le stress monte pour Valentin
L’issue est, pour l’heure, moins joyeuse. Valentin Olivier est à la recherche d’un appartement depuis de longues semaines.
L’étudiant de 25 ans va intégrer une formation dans le secteur de la chimie. Sa maman Janique fait part d’une réelle angoisse : « C’est fou ! Le stress monte parce que nous n’avons toujours pas trouvé de logements pour mon fils. »
Un début d’année en distanciel
Alors qu’elle avait pensé à une auberge de jeunesse en guise de solution temporaire, la finalité est tout autre. « Mon fils va devoir commencer son année à distance, derrière un ordinateur », regrette la maman.
La famille Olivier est originaire des Hauts-de-France, ce qui ne facilite pas les recherches. Tout comme la famille Van de Velde, Janique et Valentin craignent les arnaques.
L’espoir de Valentin tient dans l’ouverture de deux nouvelles résidences Crous à Grenoble, dans les prochains mois. Encore faut-il qu’il soit sélectionné.
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