Qu’est-ce que le Panorama des start-up alpines ? « Le fruit d’une enquête diffusée de manière qualifiée aux start-up établies sur les territoires concernés », décrit la French Tech Alpes. Cette dernière indique avoir complété les informations obtenues « par différentes bases de données sur les entreprises de la French Tech Alpes, ainsi que par un travail de veille et de collecte de données à partir d’informations communiquées publiquement ». Le nombre de start-up en question ? 730 sur le sillon alpin.
Premier enseignement : même au sein d’un contexte économique compliqué, la croissance des start-up alpines semble au rendez-vous. « Plus de 70 % des start-up ayant répondu à l’enquête […] ont annoncé une croissance de leur chiffre d’affaires [entre 2020 et 2021], et 60 % d’entre elles observaient même une augmentation supérieure à 40 % », indique la French Tech. De plus, 73 % des entreprises envisagent d’augmenter leurs effectifs en 2023, soit un signe d’optimisme qui tranche, là encore, avec la conjonction ambiante.
Le Totem, quartier général de la French Tech Alpes. Le réseau a publié son Panorama des start-up et entreprises innovantes de l’arc alpin. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
Ces bons résultats s’expliqueraient par « un marché national robuste et une activité internationale porteuse ». Les start-up indiquent ainsi réaliser plus du tiers de leur chiffre d’affaires à l’étranger. Les entreprises tournées vers l’innovation collaborent également avec des grands groupes, qui comptent (souvent) parmi leurs clients et (parfois) leurs fournisseurs mais aussi parmi leurs investisseurs. Une dynamique appelée à se poursuivre puisque « 60 % des start-up souhaiteraient que les grands groupes deviennent de potentiels investisseurs ».
Enfin, « près de 600 millions d’euros ont été levés par les start-up alpines en 2022, soit une croissance de 10 % par rapport à l’année précédente », note le Panorama. Une dynamique qui s’est amplifiée en 2023 « avec des levées records, totalisant 1,176 milliards d’euros », soit « 14 % des montants levés au cours de l’année dans notre pays », souligne la French Tech. Enfin, 60 % des start-up indiquent avoir eu recours au prêt bancaire, et 52 % avoir bénéficié du Crédit d’impôt recherche ou du Crédit d’impôt innovation.
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