Retour à la normale dans les huit établissements scolaires ciblés par des alertes à la bombe, ce jeudi, à Grenoble. Au total, 9.000 élèves ont du être évacués en début de matinée après que leur établissement scolaire a reçu un mail alarmant dans la nuit de mercredi à jeudi. Une soixantaine de policiers a été envoyée et des périmètres de sécurité ont été dressés.
Quatre lycées rouvert à la mi-journée, les autres en fin d’après-midi
Quatre chiens et leurs équipes de déminage ont été envoyés pour inspecter les lieux, une intervention qui a permis aux lycées Champollion, Mounier, Argouges et Lesdiguières de rouvrir dès la mi-journée. Les établissements Stendhal, les Eaux Claires, Bordier et Notre-Dame ont ensuite été inspectés l’après-midi et peu après 17 heures, l’alerte a été totalement levée. Les internes ont donc pu réintégrer leur chambre, en attendant de retourner en classe, ce vendredi matin, avec leurs autres camarades.
A noter, par ailleurs, qu’un dernier établissement, le lycée Louise-Michel (1.600 élèves et 300 membres du personnel) a aussi été évacué en fin de matinée pour une tout autre raison. Peu après 11 heures, une odeur de gaz s’est faite sentir sur place, les pompiers ont été appelés. Selon la police, l’odeur proviendrait du nettoyage d’une cuve dans un chantier voisin.
Des évacuations dans le calme malgré quelques couacs
Les évacuations se sont globalement déroulées dans le calme malgré quelques couacs. Au lycée Champollion, par exemple, une classe a pris l’alarme pour une alerte intrusion. Les élèves et leur professeur sont donc restés dans leur salle et ne sont sortis qu’une demi-heure après les autres, après avoir été alertés de la teneur de l’alerte via les réseaux sociaux.
A noter aussi : un léger emballement au lycée Mounier. Une vidéo postée sur Instagram montre des élèves se mettre à courir pour sortir, imités par d’autres. Au lycée des Eaux Claires, certains internes étaient déjà descendus de leur chambre au moment de l’alerte quand d’autres étaient encore dans leur chambre. Tous n’ont donc pas pu être prévenu en même temps, l’un d’eux a même été alerté par sa mère d’après un de ses camarades à l’internat.
Un adolescent de 12 ans reconnait l’alerte envoyée au collège La Salle l’Aigle
Des enquêtes ont été ouvertes et viennent s’ajouter à celle concernant l’alerte de la veille, mercredi, au collège La Salle L’Aigle. Cette dernière avance d’ailleurs : un adolescent de 12 ans a été interpellé et interrogé avec ses parents par les policiers. Il a reconnu avoir envoyé cette unique alerte puis avoir immédiatement regretté son geste, selon le parquet de Grenoble.
Il va être examiné par un psychiatre pour déterminer s’il est conscient de son acte, s’il l’a voulu, et s’il comprend la procédure dont il fait l’objet. Mais vu son jeune âge, à savoir moins de 13 ans, il ne devrait pas être présumé capable du discernement pour être tenu responsable de ses actes. Après cet examen psychiatrique, le parquet prendra ensuite la décision sur la sanction éventuelle à lui appliquer. Reste à identifier le ou les auteurs des huit autres alertes de ce jeudi dont les messages étaient nettement différents de celui envoyé par l’adolescent de 12 ans.
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